BULLETIN D'INFORMATIONS

DU 5 AOUT 2018

 

 

Après avoir réussi à convaincre un opérateur (Free mobile) d'installer un pylône de téléphonie mobile 4G dans le village, la DDT (Direction Départementale des Territoires) s'oppose à l'implantation du pylône pour les raisons suivantes :

"L'opérateur doit notamment s'attacher, pour tout nouveau pylône, lorsqu'il est techniquement possible, à choisir un emplacement permettant de réduire sa perception visuelle. 

Il est demandé que les nouvelles infrastructures s'intègrent au mieux dans leur environnement. Dans le cas présent, l'impact visuel du pylône d'une hauteur de 45 mètres (couronné par un paratonnerre d'une hauteur de 3 mètres), excessivement proche des premières habitations et du canal d'Orleans, est très prégnant. Le traitement des vues depuis ce site n'est pas compatible avec le paysage préservé de cette partie de la commune."

 

Cette décision de la DDT va complètement à l'encontre de la loi ELAN et du Plan France Très Haut Débit promulgués par le gouvernement Macron.

Premièrement, la distance entre le terrain d'implantation du pylône Free mobile (Les Vignes brûlées) et le canal d'Orléans est de 700 mètres, ce qui est très largement suffisant pour supprimer l'impact visuel du pylône vu du canal. En outre, la présence de réseau mobile est un très bon argument favorisant le futur tourisme fluvial sur le canal. Sur les 78 km du canal d'Orléans, on compte pas moins d'une quinzaine de supports de téléphonie 2G/3G/4G à une distance inférieure à 1 km du canal d'Orléans (source cartoradio.fr) : Visiblement, cette règle ne concerne donc que notre village. La plupart de ces pylônes a été implantée en zone dense ou très dense, car c'est là qu'ils servent … 

D'autre part, les villes ne sont apparemment pas concernées par le refus d'implantation en raison de la proximité des habitations. Si l'on devait supprimer ces relais de téléphonie/internet, les villes ne seraient plus couvertes.

 

Concernant l'implantation dans l'environnement, nous tenons à rappeler que Free mobile s'est engagé à peindre le pylône en vert de façon à minimiser l'impact visuel, et à planter de la végétation haute à croissance rapide pour en masquer le pied. En choisissant un petit bois pour l'installation, il a donc été tenu compte de l'éventuelle gêne visuelle des habitations des alentours.

 

Enfin, vu la portée réduite de ces infrastructures et l'étalement du village de Chailly sur une zone de 8 km x 4 km, il fallait trouver un emplacement permettant à tous, démocratiquement, d'être couverts. Cela impose de définir un emplacement situé sur une médiane nord/sud passant par le centre bourg : peu de terrains peuvent correspondre à cette définition. C'était le cas du terrain du Paradis, et c'est le cas du terrain des Vignes Brûlées.

 

L'ADNC ne comprend donc pas la décision de la DDT. Nous allons nous renseigner auprès d'elle pour obtenir des précisions sur les raisons de ce refus infondé. Nous souhaitons qu'elle justifie ce refus en regard de ce qui se fait aujourd'hui en terme d'implantation, et qu'elle démontre qu'elle a bien diligenté une enquête terrain pour argumenter le bien-fondé de ce choix. Nous ferons donc tout ce qui est en notre pouvoir pour que la DDT revoie rapidement sa décision.